La pression du leader est omniprésente, alimentée par un mélange complexe de facteurs externes et internes.

Le dirigeant jongle entre les exigences stratégiques de l'entreprise et ses propres besoins personnels (s’il en est conscient).

Derrière cette pression visible se dissimulent des défis souvent négligés, qui, accumulés au fil du temps, s'enracinent et alourdissent la gestion de son rôle.

Les facettes cachées de la pression du dirigeant

Les diverses formes de solitude qui vont bien au-delà de la seule prise de décision même en présence d'associés.

La gestion quotidienne du stress, perçue comme une condition normale, mais qui érode insidieusement.

L'impossibilité de tout déléguer, par crainte de perdre le contrôle ou de commettre des erreurs critiques.

Le poids des attentes souvent contradictoires des parties prenantes (clients, associés, actionnaires, employés). L'énergie dépensée pour maintenir un climat d'efficacité, alimenté par une vigilance permanente.

La déconnexion de soi-même, emporté par le tourbillon incessant des responsabilités professionnelles.

Comme le résume Alexandre B., dirigeant depuis 10 ans : "Diriger, c'est passer son temps à régler des problèmes."

Au-delà de la surface

La résolution de problématiques, qu'elles soient stratégiques, humaines ou financières, est visible et attendue. Ce qui est moins apparent, ce sont les tensions silencieuses engendrées.

Elles génèrent des comportements et des schémas de pensée paradoxaux, souvent au détriment de leur santé.

Ces paradoxes créent un terrain fertile pour des conflits internes, où les aspirations personnelles se heurtent aux exigences professionnelles, où la nécessité de prendre soin de soi s'oppose à un moment à l'urgence des affaires.

Et vous qu’en pensez-vous ?